Voyance, perception du futur et physique Quantique.

Aujourd’hui, un article relativement long autour du terme Voyance, de la conception du Temps et la Conscience.

Durée de lecture : 2 min

L’origine du mot « voyance » et sa signification.

Dans sa définition originelle, voyance ne signifie par vraiment « voir l’avenir ».

C’est dans les années 30, il y a bientôt 100 ans que le terme « voyance » a commencé à être employé par les personnes qui faisaient commerce de cette capacité pour prédire l’avenir de leur client.

Mais à l’origine, voyance, provient du terme « clairvoyance » inventé au cours du XIXème siècle pour désigner la capacité d’un individu à « percevoir » des informations au delà de toute barrière physique.

Comme par exemple percevoir un objet enfermé dans une boite scellée ou décrire avec précision le salon-séjour d’un inconnu caché derrière un paravent !

Clairvoyance, au départ, désigne cette capacité « psychique » ou « extra-sensorielle » à obtenir des informations normalement inaccessibles… des informations vraies qui se manifestent à la conscience du sujet.

Des praticiens « lisant » l’avenir, il y en a toujours eu.

Au XIXème siècle, ils commencent à avoir « pignon-sur-rue » mais on les appelle plutôt des « somnambules ».

Mais pour définir la perception du futur, à cette époque on emploie le terme « précognition » !

Le préfixe « pré » signifie « en avant » comme dans les mots prévoir, pressentir, préparer. Et le radical « cognition » signifie « connaissance ».

La préconnaissance d’un fait futur ou d’une situation future est banale dans les phénomènes intuitifs.

Mais alors qu’il y avait plusieurs mots pour définir différents phénomènes jusqu’au début du XXème siècle, le terme « voyance » est celui qui s’est imposé dans les classes populaires, confondant et faisant oublier les termes « clairvoyance » et « précognition ».

Aujourd’hui, le grand public pensent souvent que la voyance n’est qu’un don pour prédire l’avenir.

Bien sûr que non.

La voyance est un phénomène de perception d’informations, indépendante de l’espace et du temps.

La conception du temps

Voici une question fondamentale que l’on me pose souvent : l’avenir est-il écrit ?

Lorsqu’un voyant parle d’une situation future et que l’avenir lui donne raison, c’est ce que l’on est tenté de penser, non ? Au moment présent, le voyant perçoit un futur « déjà existant » ou « déjà écrit » n’est-ce pas ?

Pourtant, n’y a-t-il pas un libre arbitre qui existe ?

Par exemple, en consultant en voyant, on peut parfois décider de changer son chemin et même d’invalider ce que le voyant a prédit !

Quand un voyant prédit les pires difficultés de couple à un consultant très amoureux et même une rupture, le choc de la nouvelle peut le faire réagir suffisamment pour éviter précisément que ces situations n’adviennent.

Dans ma pratique, j’ai déjà vu des gens démarrer des thérapies, un processus de développement personnel et changer en quelque sorte leur propre « destin »… et faire mentir le voyant…

Tout cela est un peu complexe pour élaborer davantage sur ces notions uniquement par e-mail mais on pourrait dire très simplement que « prendre conscience de son futur, permet de le changer. »

D’une certaine manière, la perception du futur agit sur lui… et peut le modifier !

Une conception linéaire qui ne convient pas

C’est probablement parce que nous faisons une erreur de conception en imaginant une flèche du temps avec le passé, le présent et le futur à la queu-leu-leu sur cette flèche. Une meilleure vision est de considérer qu’il n’y a pas un futur qui existe, mais plusieurs.

Plusieurs futurs coexistent « en même temps » comme différentes couches d’avenir superposées… Une sorte de mille-feuilles de futurs possibles… Le voyant voit surtout l’un d’eux, celui qui est le plus probable sans doute.

La perception de cet avenir-là le densifie et le rend encore plus probable par rapport aux autres.

Comme si une des couches du mille-feuille, au fur et à mesure qu’on la regarde, se mettait à grossir, comme si elle réagissait, au point d’écraser toutes les autres feuilles…

Les recherches menées d’un coté sur la nature de la conscience et de l’autre, en physique fondamentale (via la physique quantique) nous apprendront bien des choses sur le fonctionnement de ces capacités.

Un monde informationnel

L’hypothèse partagée est que toute chose existante est d’abord et avant tout « information ». Que ce soit les objets autour de vous, le téléphone avec vous, le plat que vous allez manger tout à l’heure, les membres de votre famille, ou même le projet que vous allez réaliser dans 4 ans : tout cela partage une même forme d’existence informationnelle.

C’est abstrait et difficile à se représenter…

Cette information où est-elle ? Partout et nulle part à la fois… Elle est tout le temps et jamais… Où est-elle ?

C’est un peu comme lorsqu’on essaie de savoir où se trouve l’inconscient ? C’est abstrait, c’est non-tangible.

Il n’y a pas vraiment de réponse.

Et en fait, personne n’en sait rien…

Et pourtant de nombreux chercheurs s’accordent à concevoir qu’il existe une base d’informations, infinie et dynamique dans laquelle toute chose existe. Tout ce qui est, tout ce qui a été, tout ce qui pourra être et pourrait être se trouve là.

Cette idée d’un monde informationnel qui sous-tend toute chose existante n’est pas nouveau.

En d’autres territoires, certains ont appelé ça conscience globale, conscience non-locale mais aussi annales Akkashiques, inconscient collectif, Gaia, mémoire du monde et j’en passe…

Tout cela nous est aussi difficile à conceptualiser que ces affirmations telles que « le temps n’existe pas », « l’écoulement du temps est une illusion », « notre monde matériel est un hologramme ». Ce n’est pas moi qui le dit, ce sont des physiciens très sérieux et je vous invite, si ces sujets vous passionnent à lire ou à regarder sur YouTube des interventions de gens comme : Philippe Guillemant, Roland Lehoucq, Marc Lachèze-Rey en saisissant dans la barre de recherche : « le temps existe-t-il ? ».

Pour aller plus loin, je vous recommande de participer à l’atelier « l’intuition dans les étoiles » donné chez iRiS par l’astrophysicien Morvan Salez.

La conscience individuelle fait partie d’un tout plus grand

Comme la conscience de tout individu fait partie de cette conscience globale, il est possible d’en « extraire » de l’information.

La voyance et tous les phénomènes intuitifs ne sont rien d’autre que cela : des processus qui permettent à un individu de prendre conscience de certaines informations, disponibles dans cette conscience globale d’informations.

Pour aller plus loin

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Quand on parle de voyance on imagine souvent un phénomène fantastique produit par des gens rares et incroyablement doués.
Des flashs impressionnants permettraient à toutes personnes ayant « un don de voyance » de révéler des vérités définitives sur un futur écrit à l’avance qu’il serait impossible de changer.

Ces clichés très populaires entrainent de nombreuses confusions et fausses croyances qu’il devient difficile de comprendre de quoi il s’agit.

Pourtant de nombreuses personnes vivent des phénomènes de voyance (parfois sans savoir que ça en est) et souhaitent progresser soit pour leur développement personnel, soit parce que cette faculté intuitive peut s’intégrer à une activité professionnelle.

De manière très schématique, on pourrait définir la voyance comme une capacité de la conscience à obtenir des informations sur un sujet sans communication conventionnelle, et ce sujet étant lui-même à distance dans le temps et dans l’espace.

De cette définition, découlent 4 principes fondamentaux :

La voyance n’est pas une simple perception visuelle particulière.
La voyance n’est pas que liée au futur.
La voyance étant une propriété de la conscience, cette capacité est présente chez tout individu.
L’utilisation de cette capacité se développe et s’entraine pour devenir une compétence

Le développement de la voyance se compare au développement de n’importe quelle capacité.

Au sein de Clevao Formations, pour vous accompagner dans ce projet, nous proposons plusieurs formations en ligne permettant de d’explorer et progresser sur ces sujets.