[Tutoriel TAROT, RUNES, GÉ ] Le Tirage du Printemps (2 positions)

Connaissez-vous le Tirage du printemps ?

C’est un tirage à 2 positions et je vous le montre aujourd’hui avec 3 supports : le Tarot, les Runes et le Gé.

Par rapport à une problématique donnée, une préoccupation particulière, un soucis à régler ou une personne qui vous intéresse, ce tirage vous révèle deux éléments grâce à ses deux positions.

La formulation de la question peut être ainsi :

« Que me dit le tirage du printemps par rapport à mon projet de partir vivre aux États-Unis ? »

Ou

« Qu’indique le tirage du printemps à Marie-Camille pour sa relation avec José ? »

Ou encore

« Que raconte le tirage du printemps à Françoise sur la vente de sa maison ? »

Il suffit ensuite de positionner 2 cartes l’une à coté de l’autre en repérant bien l’ordre dans lesquelles on le tire.

1ère position : La graine, ce qui est appelé à se développer

Par rapport à ce qui vous intéresse, c’est ce qui est en germe et qui est appelé à croître, prendre de la place et se renforcer.

Selon ce qui apparait à cette place, cela peut montrer une situation encore en germe, ou un état appelé à se développer jusqu’à maturité.

Parfois c’est une graine surprenante à laquelle on ne s’attendait pas et parfois, c’est précisément quelque chose que l’on souhaite enfin voire grandir.

2e position : L’engrais, ce qui favorise la croissance

Cette seconde position révèle une action à mener ou une attitude à avoir qui va justement permettre de faire pousser la graine : c’est l’engrais.

C’est une sorte de conseil à suivre pour que ce qui est apparu en première position se développe bien.

Cela dit, si la graine représente une situation qui ne vous plait pas du tout, alors, il convient de ne pas suivre le conseil donné par la 2e position.

Dans un jardin, quand des mauvaises herbes sont appelées à se développer, on évite d’y mettre de l’engrais… ce qui ne les empêche pas forcément de pousser quand même…

Voyons ensemble quelques exemples.

Exemple de Jean-Baptiste avec le Tarot : « Que me dit le tirage du printemps par rapport à mon projet de partir vivre aux États-Unis ? »

 

1- La Justice

La graine, c’est la Justice. Par rapport à son projet de partir vivre à l’étranger, ce sont des idées logiques, rationnelles, justes et équilibrées qui verront le jour. Il n’y a rien de passionné, de spontané ni d’instinctif dans la Justice. S’il part, ce sera en ayant tout prévu à l’avance, en ayant tout organisé, en ayant pesé le pour et le contre de manière extrêmement précise sans rien laisser au hasard. Tel est le sens de la Justice qui ne laisse aucune place à l’improvisation.

Si Jean-Baptiste est un type un peu olé-olé, cela lui dit que ce qui est amené à prendre toute la place, c’est une rationalisation de son projet.

2- Le Diable

Pour faire pousser cette Justice, il faut le Diable.

C’est un peu contradictoire : comment en effet l’ordre peut il croitre si ce que l’on met dessus est au contraire aussi désordonné que le Diable. Car oui, le Diable, c’est une énergie de passion, instinctive, parfois brutale, qui ose tout y compris de prendre des risques.

C’est un peu comme si ces deux lames de Tarot disaient : pour parvenir à réaliser un projet stable, équilibré et bien construit, il faut d’abord tout mettre sur la table et ne pas avoir peur du bazar. Comme lorsque l’on déballe toutes ses affaires, que l’on crée du désordre, pour trier, jeter avant de tout ranger, chaque chose à sa place…

Ici Jean-Baptiste aurait sans doute intérêt à se lâcher et à sortir toutes ses idées à propos de ce projet, les bonnes comme les mauvaises, sans censure, sans craindre le ridicule, le dangereux et l’absurde.

Ensuite, de manière automatique, avec la Justice, tout s’éclaircira pour ne garder que ce qui marche, ce qui est efficace, ce qui est à sa juste place…

Parfois ça va bien ensemble, parfois ça peut sembler complètement contre-intuitif.

On s’imagine toujours qu’une graine a forcément besoin d’un bon terreau, d’une bonne lumière, de chaleur et de la quantité d’eau nécessaire… et pourtant, certaines plantes pour pousser, certaines graines pour sortir de terre ont besoin par exemple, d’une petite exposition au gel pour se retrouver stimulée, quand d’autres ont surtout besoin qu’on les laisse tranquille sans leur donner à boire.

Exemple de Marie-Camille avec les Runes : « Qu’indique le tirage du printemps à Marie-Camille pour sa relation avec José ? »

 

1 – Othel : Héritage, ce qui se construit

C’est une Rune très prometteuse qui évoque une relation très constructive. C’est sans doute une relation féconde et Marie-Camille devrait avancer sans gros soucis avec José.

2 – Is : la glace

Mais pour en arriver à ce résultat, pour faire croitre cette rune très positive Othel, il faut être dans l’attitude de cette 2e rune Is qui signifie la glace.

Cette rune peut être vue comme un temps d’arrêt : on ne fait rien et il semble ne rien se passer. Comme un paysage figé dans la glace de l’hiver, tout est à l’arrêt.

Marie-Camille devrait en quelque sorte ne rien faire ! C’est peut-être une initiation à lâcher prise. Pour que Othel prenne toute son importance, il convient de laisser faire ce qui se présente sans interférer.

Si Marie-Camille est une femme dominante qui aime tout contrôler, cela lui demande de figer ses actions et de laisser la relation se déployer seule, sans interférer, à la manière rune Othel…

Exemple de Françoise avec l’Oracle Gé : « Que raconte le tirage du printemps à Françoise sur la vente de sa maison ? »

 

1 – la Cigogne

Cette jolie carte montre la fécondité et la promesse d’une naissance. Mais ne dites pas à Françoise qu’elle va tomber enceinte bien évidemment. Tu parles, Françoise, elle a 63 ans… et c’est la vente de sa maison qui l’intéresse. Les arts divinatoires nécessitent de la subtilité et une lecture métaphorique.

La cigogne est la promesse d’un renouveau. On peut y voir le projet de la vente qui est en gestation et qui sera appelé à venir au monde. Qui dit gestation dit attente mais c’est bel et bien l’idée d’une concrétisation qui se profile.

2 – L’Escargot

Pour voir arriver cette Cigogne, il ne faut pas être pressée et avancer… comme un escargot. Cette lecture quasi-littérale peut faire sens si Françoise est une femme agitée qui se disperse.

Qu’elle prenne son temps, qu’elle s’instrospecte, qu’elle mûrisse, qu’elle médite. C’est le sens de l’escargot qui avance lentement mais sûrement. Et c’est cela qui lui permettra de faire croître la Cigogne.

C’est tout pour aujourd’hui ! et c’est déjà pas mal !

À la semaine prochaine.

Alexis.